Le 1er Mars 2024 nos élèves du lycée classique Pietro Giannone  ont participé à la rencontre en ligne pour l’attribution des Tableaux d’honneur avec Mme I.Rampolla del Tindaro, Présidente  de l’association Amopa Italia et Mme Germanò Présidente de l’Alliance française de Reggio Calabria. 

Les élèves de la communication, du lycée classique et scientifique filière grenoble,  ont participé à cet événement centré sur le thème de la “Solidarité ” en produisant des poésies,  des nouvelles et une vidéo..

Notre lycée soutient les élèves tout au long de leur parcours scolaire dans l’apprentissage de la langue française,  en les préparant aux concours nationaux et internationaux en langue française et à la certification Delf du niveau A2 au niveau B2, en leur rappelant l’importance de la connaissance de la langue française dans le monde entier.

Prof.ssa Clelia Biacino e Prof.ssa Antonietta Mastroianni

  1. Solidarité : Le premier geste d’amour, de Angela Parillo

D’où vient la guerre ?

Elle n’est pas créée par les profondeurs de la mer,

Ni transportée par les abeilles ouvrières.

 

L’homme crée la guerre. L’homme crée les barrières,

L’homme crée les frontières, l’homme crée la discrimination,

Sous les yeux des enfants qui n’en comprennent pas la raison.

 

S’il y avait un peu de solidarité dans le monde,

L’homme bâtirait au lieu de détruire,

Écouterait au lieu de juger,

Aiderait sans rien attendre en retour.

 

Sois gentil ! Sois généreux ! Sois empathique !

Sois une âme sensible, sois un amant du monde,

Sois porteur de valeurs dans un monde régi par l’égoïsme,

Parce qu’être solidaire est le premier grand geste d’amour.

 

  1. Solidarité de Henry de Alessandro Jones

Solidarité, tu es si importante

car de la personne tu es toujours la loi.

Sans toi, l’humanité est très mechante,

qu’est-ce que on ferait sans toi?

 

Solidarité, tu es si étonnante

car de la personne tu es la voix.

Sans toi, l’humanité est si impotente,

qu’est-ce que c’est ce mot pour moi?

 

C’est la volonté d’aider,

l’espoir d’un futur radieux,

l’occasion de partager.

 

Aider c’est toujours joyeux

et avant tout partager,

comme ça nous serons heureux.

 

  1. Solidarité deAngela Giaquinto

 

Les abeilles,

qui ensemble font du miel,

me rappellent

de toute l’ humanité.

 

C’est une histoire vieille,

mais, on sait,

si nous sommes unis,

on peut atteindre l’infini.

 

La valeur de la solidarité,

sans doute, c’est ça:

tendre une main

et aider qui ne peut pas.

 

Cela, à la fin,

signifie être humain:

créer une communauté

Où on s’ épaule entre voisins.

  1. Poésie sur la solidarité de Diletta Alessandrini

Solidarité

une main tendue à ton voisin

un mot de réconfort

une caresse sur le visage

soyez là l’un pour l’autre

 

solidarité

la chaleur d’un câlin

l’amour d’une famille

la goutte de couleur sur le gris du mal

donner sans rien attendre en retour

 

solidarité

le seul remède à la guerre

le respect que chacun mérite

coeur et lumière du monde

agir uniquement pour faire le bien

 

tout ça c’est la solidarité

le dernier espoir pour le monde entier

 

parce que nous sommes tous frères

parce que nous n’avons pas le même sang mais nous avons le même destin

et nous vivons sur la même terre

  1. LA SOLIDARITÉ de Maria Francesca Cefarelli 

Dans le grand théâtre de la vie,

une symphonie de cœurs en harmonie avance.

C’est le fil d’or que nous tissons entre nous,

une étreinte collective

où le monde trouve sa voix.

Ensemble, comme des arbres entrelacés,

soutenant le poids des défis,

rayonnant de lumière,

solidarité, un lien qui ne connaît pas

le monde superficiel.

Dans les tempêtes de la vie,

c’est comme un phare,

éclairant le chemin dans l’obscurité,

battant comme des tambours d’espoir,

unis dans le même chant, sans distance.

Chaque geste est une note précieuse,

une offrande sincère venant du cœur,

un don sans fin qui ne provient pas de l’utile.

Comme un mosaïque de couleurs et de nuances,

c’est la peinture qui colore les aventures.

Dans le tissu à coudre de la vie,

nous cousons la broderie de la solidarité.

Chaque fil, un par un,

un engagement pour un avenir meilleur,

où l’amour et la gentillesse sont les valeurs.

Comme une rose qui s’épanouit,

à la tombée de la nuit,

apporte avec elle des parfums de générosité.

En ce lieu partagé, les espoirs grandissent,

un hymne à l’unité, où la guerre disparaît.

Dans l’étreinte collective de la vie,

la solidarité se transforme en poésie,

un chant éternel pendant l’histoire,

résonnant dans l’univers,

où l’amour est la force qui l’irrigue

  1. LA SOLIDARITÉ – UN SENTIMENT UNIVERSEL de Giuseppe Di Sorbo

Quand tu es petit, l’école et la famille essaient de te transmettre des valeurs que tu devras cultiver et à ton tour, partager avec les générations futures.

Cependant, tout ce qui vous est transmis au cours de ces années repose sur un idéal qui, depuis des millénaires, influence notre manière de communiquer avec les autres, notamment dans des contextes et des moments de vie bien définis.

J’en ai fait l’expérience tout au long de mon adolescence – en constatant que ce sentiment se limite exclusivement à une sphère «environnementale» qui a ses propres particularités. .

Pendant notre vie, nous apprenons le mot «solidarité» dans les livres, à la télévision, grâce aux parents et aux enseignants.

Au départ, nous le faisons passivement, en écoutant ce terme et en l’associant à des situations spécifiques.

Pensez-y. À quoi associez-vous le mot «Solidarité» ?

La première image qui me vient à l’esprit c’est l’aide et l’empathie manifestées envers une personne pauvre, sans abri, sans famille. Ou encore, un geste d’affection envers un garçon qui traverse un moment complexe de sa vie et qui a besoin d’un soutien moral.

Si nous traduisons et réfléchissons sur ces images dans un concept plus large et plus général, ce qui en émerge c’est la photographie d’un individu (ou de plusieurs) en difficulté.

Le terme «solidarité» semble en effet revenir chaque fois qu’une personne en difficulté se présente devant nous.

Qu’il s’agisse d’une difficulté économique, sociale ou émotionnelle, peu importe. Il nous est cependant conseillé d’être «solidaires», de faire preuve d’empathie, de garantir un soutien fraternel.

Cependant, la solidarité est, ou du moins devrait être, un sentiment universel, et non lié à des moments ou à des occasions isolés.

Le sens intrinsèque du mot renforce le concept. La solidarité signifie «dans un sens plus large, sur le plan éthique et social, une relation de fraternité et de soutien mutuel qui relie les composantes individuelles d’une communauté dans le sentiment de leur appartenance à une même société et dans la conscience d’intérêts et d’objectifs communs».

Il n’y a aucune tentative – dans la définition que vous avez lu – de relativiser la solidarité. Ce n’est pas un sentiment limité et conditionné par des facteurs changeants. Elle doit être universellement garantie.

Les hommes – en raison de leur nature égoïste – ne sont pas habitués à offrir une aide concrète aux autres.

Thomas Hobbes, philosophe anglais du XVIIème siècle, le disait déjà, en affirmant que l’homme se consacrait exclusivement à la réalisation de ses propres objectifs. En fin de compte, très peu de choses ont changé aujourd’hui. En fait, cette attitude semble être devenue plus aiguë.

Le complice de cette situation est sans aucun doute une société tournée vers une compétition sociale et économique humiliante et néfaste pour le plus grand nombre.

Ainsi, ce sentiment de solidarité qui n’ignore pas la condition dans laquelle se trouvent les autres, mais qui devrait rester à la base de nos relations sociales, s’est encore davantage perdu.

                                                   

  1. Petitesse de la vraie solidarité de Claudio Cutillo

C’est le récit de qui est trahi par la solidarité envers les autres

Emile est un petit enfant qui est seul, depuis que sa mamam s’est envolée vers les étoiles; il a besoin d’amour, de compagnie, de solidarité … C’est comme s’il vivait dans un puit où règnerait l’obscurité, où il ne pourrait même pas voir son corps, ce qui l’entourerait, où il ne sentirait rien du tout, ni un bruit, ni une voix, le néant absolu. Toutefois il a trois “compagnons” qui sont avec lui dans ce lieu ténébreux, la mémoire de sa maman, un collier, qu’elle  lui a laissé et il le porte autour du cou et  le garde comme la chose la plus importante de l’univers, et les larmes qui le baignent comme des averses.

Pendant la journée il demande continuellement à sa maman: “ Maman, si on jouait ensemble?”; “Pourquoi je suis mouillé?”; “Pourquoi tu ne m’aides pas à me sécher?”; “Pourquoi tu ne peux pas éclairer ce lieu?”.

Après quelques jours, un enfant comme Emile, son prénom est Hugo, descend du haut du puit, et, comme par magie, le puit s’allume, le petit Emile peut finalement recommencer  à voir, à sentir… Avec le temps, les deux deviennent grands amis, ils jouent ensemble tous les jours, ils s’amusent, ils plaisantent… Après beaucoup  d’années, Emile recommence à sourire:il passe de l’obscurité à la lumière. Emile finalement a trouvé la solidarité chez quelqu’un.

Il est trop heureux, il sait que sa mamma lui a fait un grand cadeau:

” Mamam, Hugo est toujours avec moi, il m’aime beaucoup , il a rapporté la chaleur en moi après beaucoup de froid, je suis très content, merci, merci beaucoup”. Il continue:” Pense mamam, il a dit que ton collier est merveilleux… je le lui ai preté, tellement que je l’aime.  Il me fait sentir bien. Maintenant j’attends qu’il revienne, il m’a dit qu’ il s’eloignait un peu… Il est un peu en retard.”

La lumière s’éteind encore.

Vidéo élève: copy_30726FCE-BF58-45A5-8BE7-69DF01434A3C (1)