L’école Santa Bartolomea Capitanio est une école catholique de Bergame, qui fait partie de l’Opera S. Alessandro, fondation à but non lucratif regroupant sept établissements scolaires et une académie de musique.
L’école S. B. Capitanio accueille plus de 500 élèves de 6 à 14 ans et son collège se caractérise par une forte vocation linguistique et digitale.
Parmi les projets de l’école les plus intéressants, on peut citer le mini-cours de français à l’école élémentaire, le projet tablette, la communication en langues étrangères, les ateliers.
Mini-cours de français à l’école élémentaire, dont le but n’est pas d’apprendre le français aux écoliers, mais de les familiariser avec la langue française. Il s’agit d’un cours de deux à quatre heures par classe, portant sur quelques mots de vocabulaire, sur les symboles de la France et sur une tentative de compréhension orale à partir de quelques dessins animés.
Projet tablette : l’école donne aux élèves une tablette au début de la première année du collège. Ce qui est intéressant, c’est que, sur la tablette, on télécharge des livres numériques écrits par nous, les professeurs du collège. En effet, on a créé des livres numériques pour les matières de grammaire, géographie, mathématiques, technologie, religion, éducation physique, musique et bien sûr français. Pour les autres matières, on utilise des livres papier, pour que l’apprentissage traditionnel et l’approche numérique soient intégrés. Le livre de français a été l’objet d’une de nos rencontres didactiques de la SIDEF.
Les langues étrangères : nos élèves ont cinq heures d’anglais par semaine, ce qu’on définit « Inglese potenziato », mais on n’a pas renoncé à enseigner une autre langue communautaire, c’est-à-dire la langue française, deux heures par semaine. Donc on leur propose sept heures par semaine d’apprentissage des langues étrangères. A’ la fin de la troisième année, beaucoup d’entre eux passent les certificats linguistiques : le Ket pour la langue anglaise, le Delf A1 et A2 pour la langue française.
Ateliers : le vendredi, à 09.50, on suspend l’activité didactique régulière et on consacre une heure à des activités d’approfondissement qui ne prévoient pas d’évaluation et qui devraient être motivantes. Les élèves de première suivent des cours d’art, d’informatique, de programmation informatique. En deuxième, les ateliers portent sur les sciences, la technologie et le cinéma. En troisième année, on propose des ateliers de cinéma en italien, en anglais et en français.
Dans la vidéo qui suit, vous aurez l’opportunité d’apprécier les activités des élèves qui vont être insérés dans l’Albo d’oro Amopa, pour l’année scolaire 2021/2022.
https://drive.google.com/file/d/1XzlnllNmwF_xSkY__HwT3sjh2JXQKGpp/view?usp=drivesdk
Tout d’abord, on va proposer les travaux des élèves de troisième, à savoir Jacopo Chiesa, Anna Lumina, Matteo Baù et Lucilla Salutini. Ils ont décidé de présenter des acrostiches réalisés au cours d’une activité de production écrite en classe. Le projet, dont le titre est « Pour jouer avec les mots », a pour but d’encourager à écrire de manière créative, tout en respectant le niveau de compétence de chaque élève. Dans un premier temps, on a réfléchi sur les acrostiches et, dans un deuxième temps, sur l’œuvre de Guillaume Apollinaire et notamment ses calligrammes. Après cette phase d’analyse, on leur a demandé d’écrire leur propre « œuvre d’art », en choisissant la forme qui leur permettrait de s’exprimer au mieux de leurs capacités. Dans la vidéo, après les acrostiches des quatre collégiens qui ont remporté le prix de l’Albo d’oro Amopa, on a voulu présenter quelques productions de leurs camarades : il ne s’agit pas forcément des travaux les plus aboutis, mais de quelques exemples d’une activité qui a motivé même les élèves les plus fragiles.
Ensuite, vous allez écouter la chanson AmopaRAP, qu’on a créée tout exprès pour cette occasion : on a demandé aux élèves de deuxième qui ont remporté le prix de parler d’eux-mêmes, de ce qu’ils aiment de la France et d’écrire une petite strophe d’une chanson rap. La difficulté principale était d’adapter les paroles à la musique et c’est la raison pour laquelle on les a aidés à trouver des rimes, tout en respectant les textes qu’ils avaient écrits. Grâce à la précieuse collaboration du professeur d’éducation musicale, M. Giuseppe Zappalalio, on a réussi à réaliser une chanson qui n’a pas la prétention de la perfection, mais qui témoigne de l’enthousiasme de nos élèves à l’égard de la langue et de la culture françaises.